Tamir
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 |  Sujet: Description de Bordeleaux  Sam 15 Déc - 21:13 | |
| Bordeleaux Le Duché de Bordeleaux s'étend le long de la rivière Morceaux jusqu'à la Mer Médiane et est par ailleurs entouré au nord par le Duché de Mousillon et au sud par le Duché de Brionne, ce qui n'est peut-être pas géographiquement parlant la meilleure position à proprement parler mais qui n'empêche pas le Duché de Bordeleaux d'être une formidable puissance économique de part ses nombreux négociants en vins, d'une excellente qualité par ailleurs. Mais cet aspect mercantile ne cache que partiellement les fortes garnisons militaires placées sous la houlette du Duc Guillaume de Martel, actuel régent du Duché, gouvernant d'une main de fer. Forte de 17000 habitants, la ville de Bordeleaux trône sur les berges du fleuve Morceaux avec fierté et reste la seule ville réellement digne de ce nom, car en Bordeleaux, seule la ville de Lorraine, placée sous l'égide du Comte Jean le Meingre fait office de contrepartie à ce formidable port construit sur les ruines d'une ancienne ville de hauts elfes tant les autres villages ne dépasse pas cent habitants. La ville de Bordeleaux est aussi le lieu où réside le Duc Guillaume en haut de sa forteresse Tour Colline tout en haut de la colline des exécutions. Cette sinistre appellation n'est pas pour autant usurpée loin de là, car la forteresse regorge de donjons et de cachots s'enfonçant au plus profond des entrailles de la colline elle-même pour y accueillir les prisonniers de guerre et autres criminels en tout genre. Ces donjons renferment parfois aussi des marchands, des prêtres ou mêmes des chevaliers, gardés prisonniers au sein même de la forteresse en attente de voir leur rançon payée. Cette forteresse n'est cependant pas le lieu de résidence du Duc Guillaume et laisse le bon soin de gérer ce macabre établissement au Vicomte Juan Fernandez, un chevalier Estalien exilé de Zaragoz qui se vit offrir l'asile après avoir juré allégeance au Duc Guillaume. Cet aspect militaire et sinistre de la capitale Bordeleaux ne s'arrête malheureusement pas là pour les habitants, souvent très pauvres, de la ville. Au cœur de la ville, les quartiers les plus huppés sont gardés jours et nuits et fermés à la population extérieure par des murailles et des grilles en fer afin d'interdire l'accès à ces quartiers aux gens les plus démunis. Cela n'empêche certes pas les voleurs de pénétrer ces lieux privés de la Haute Ville, mais repousse tout de même la grande majorité des pauvres qui vivent alors le long des berges en travaillant sur les docks sous le Pont de Bordeleaux. Et pour ajouter à leur malheur et à cet aspect ségrégationniste de la ville voient les égouts de la Haute Ville se déverser dans leurs rues plutôt que dans le fleuve Morceaux en lui-même. Les abords de la ville eux-mêmes sont alors devenus le domaine des criminels en tous genres et le théâtre de violentes et fatales épidémies, si bien que certains d'entre eux sont maintenant en ruines après avoir été placé en quarantaine et brûlé sur les ordres du Duc de Guillaume. Avant d'être exécuté par Juan Fernandez et ses troupes ce qui lui valut depuis le surnom de Juan le Boucher. Pourtant toutes ces mesures qui peuvent sembler affreuses au commun des mortels sont plus aisément compréhensibles lorsque l'on regarde à la situation géographique du Duché. Car avec Mousillon au nord, Brionne au sud et à l'est le Massif Orcal qui abrite un repère de Skaven, Le Gouffre Noir d'où est vraisemblablement parti la fièvre rouge en 1786, il apparaît que le Duché de Bordeleaux est sous la pression constante de ses oppresseurs et isolé, loin du Duché de Couronne. | |
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